C'est l'histoire de La Fonderie et de ses productions qui, contrairement à la rumeur, répondaient aux exigences technologiques de notre époque. Mais c'est aussi la vie et les luttes de ces hommes et femmes de cette entreprise qui sont relatées dans les pages suivantes. Cette présentation ne prétend pas être exhaustive car beaucoup de documents sont disparus ou oubliés au fond des tiroirs. Cependant, grâce aux concours d'anciens syndicalistes de la Fonderie, certains éléments significatifs ont pu être rassemblés.
En 1834, à cet endroit, mais côté droit du bief, existait une fabrique de papier (2). Celle-ci cessera son activité vers 1837. Rive gauche du bief, en 1838, sera construit un haut-fourneau (1) Les progès réalisé dans la fusion des métaux permettaient dorénavant de produire directement la fonte à partir du minerai de fer. En 1855 l'entreprise s'agrandira. En 1868, confrontée à la concurence, la fonderie évoluera encore et conduira à remplacer le haut-fourneau par un cubilot bien plus performant. Après la Première guerre mondiale, la fonderie continuera à s'agrandir. Puis elle sera acquise par la Société des Fonderies et Ateliers de Randonnai (SFAR). Mais, en 1980, c'est le dépôt de bilan de la SFAR puis la reprise de la fonderie de Pontchardon en location gérance par la Sté PAMCO Industries. En 2007, en dernière tentative de sauvetage, une SCOP sera créée par des salariés. (Société coopérative et participative). De l'activité et la disparition de cette entreprise, il en est fait état d'une manière détaillée dans les pages suivantes.
Site créé avec la participation d'anciens salariés de la Fonderie de Pontchardon, notamment: Michel GROUD, Christian LEPY, Théophile MICHEELS qui ont activement soutenu ce projet. A René BAUDRY qui à mis à disposition une précieuse collection d'articles de presse. M. et Mme PERRIN doivent être remerciés pour l'importante et utile documentation confiée. (Ernest PERRIN, durant 25 ans, fut responsable du fonctionnement du cubilot de la Fonderie). Remerciements à Lydie BERGER correspondante de presse de Ouest-France et du Réveil Normand pour son intérêt porté à cette initiative.